Alice Massénat
De La balafre au minois
Il s’en va
nu
aux accroches de nos cèdres arrogants
les Sergent-Major qui s’exécutent
du n’arrive ou des combles
sans l’impitoyable du jour
Elle vibre sous tes magnifiques
recule et plus que tout s’affale
l’œil par exquis je jouis ton extase
arrachant tes hanches tes mains
nos baisers et leurs vices
Un jour je reniai mes solitudes
moite de cœur brisée en diable
ton sexe me bafouilla la vie
sans une once de pudeur
Depuis les acrostiches s’étripent sur la lande
les dards qui grimacent
l’horreur des cloches
où clôture la panacée du vide
Les esclandres firent de leurs capes l’amour
s’étonnant qu’il ne fût pastiche
et nous
sapes ou friches à l’index
chiquenaudes délétères aux rixes
nous nous battrons contre tous ces riens
À quelques mètres les fissures se cognent
le cran fixé l’ardoise au pipeau
et je sourds de ses étoles
la patine qui se fait corps
Haïe
harcelée de lapsus qui s’émiettent
je vole aux ardents les flèches
le parterre encastré d’une claque
où les bouges s’écroulent
De ses reins l’écrit enfin salué
la tempe glose et accouche de heurts
où je crie la veine qui le sacre
le rouge chaque fois plus blême
À nos menottes
saluts en transes et fournil de crâne
l’excès à peine autodafés
où permettre se fait rongeur
J’oublie quel balcon me balancera
en accroître du noir
à torturer mes calques
mes arrache-pied
et les suçons d’une femme